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Médiation

1467 - 2017

Il y a 550 ans

Les sorcières de Rossillon

 

 

Un fait historique est survenu à Rossillon :

 

Le 26 novembre 1467, les tribunaux religieux et laïc ont conduit au bûcher six femmes et un homme désignés par la population comme boucs-émissaires d’une époque tourmentée.

De la découverte d’un parchemin de 1467 notifiant ce fait nous avons réalisé le spectacle Les Sorcières de Rossillon en 2015 et 2016.

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Novembre 1467 : Les sorcières de ROSSILLON,

Novembre 2017 : Où en sont les droits des femmes ? 

Samedi 25 novembre 2017 à 19h

Salle des Fêtes de Rossillon.

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« Une soirée originale organisée par La chrysalide en Bugey le samedi 25 novembre à la salle des fêtes de Rossillon.

Rendez vous a été donné aux habitants de Rossillon et des environs pour commémorer le fait historique survenu le 26 novembre 1467 soit il y a 550 ans. Une cinquantaine d’habitants ont répondu à l’appel. La soirée a alterné entre parlerie historique et des extraits du spectacle Les sorcières de Rossillon joués par les membres de l’équipe. On y apprenait l’écriture du nom du village de Rossillon en 1467 sur le parchemin découvert et traduit par l’historien Jérôme Dupasquier : Rosselio, soit Le lion roux. On y apprenait que la naissance de la chasse aux sorcières vers 1450 sur le territoire du Duc de Savoie se fit dans les zones instables frontalières notamment en bas Bugey dans la région de Rossillon. La dénonciation, la mise au ban de certaines femmes puis leur « brûlement », permettait, croyait-on, de régler les conflits du village. C’est avec plaisir que l’on a réécouté les extraits de la pièce, belles présences des comédiennes, justesse de jeu, limpidité du texte.

Profitant de la journée mondiale de la lutte contre les violences faites aux femmes (en France une femme meurt tous les trois jours sous les coups d’un homme) la deuxième partie était consacrée à mettre en lumière les origines du machisme, de la domination masculine, origine remontant à la nuit des temps plus exactement au paléolithique d’après les hypothèses de la grande anthropologue Françoise Héritier, d’autres textes de Benoite Groult (romancière) et Serge Tisseron (psychanalyste) ont été lus.

La soirée s’est terminée autour d’un vin chaud préparé par le maire et ses acolytes. »

Arthur Breillant.


 

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